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    L'enfant du pays
      Article : L’affaire Boukary au Burkina : Salif Diallo convoqué par la justice
      Politique
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      21 janvier 2014

      L’affaire Boukary au Burkina : Salif Diallo convoqué par la justice

      Volonté de rendre justice ou machination politique ? L’affaire Dabo Boukary alimente de nouveau les conversations au Burkina avec la récente convocation de Salif  Diallo par le juge. Une convocation qui a été relatée par notre confrère de Mutations dans son numéro 44. Les étudiants restent partagés quant à l’issue de cette procédure. Alors que pour certains, c’est un espoir pour faire la lumière sur cette affaire pour d’autres, c’est pour tromper la vigilance du peuple. Salif Diallo de son côté clame son innocence.

       

      Salif

      S’il y a une affaire qui défraie la chronique depuis des années à l’université de Ouagadougou, c’est bien l’affaire Dabo Boukary. Etudiant en 7e année de médecine et membre de l’Association nationale des étudiants du Burkina (ANEB), Dabo Boukary est enlevé et assassiné en 1990 lors d’un mouvement de grève. La récente convocation de Salif Diallo, ancien ministre d’Etat et homme fort du parti devant le juge est une lueur d’espoir pour certains étudiants de voir la lumière dans cette affaire. Mais Salif Diallo qui vient de quitter le CDP (Congrès pour la démocratie et le progrès) rejette toute implication dans cette affaire :

      « Je vous dis très sincèrement que je n’ai rien à voir dans l’affaire Dabo Boukary. (…) Je n’ai ordonné l’arrestation d’aucun étudiant ».

      A l’université de Ouagadougou, en tous cas, certains étudiants croient que cette convocation peut être le début d’une lueur sur cette affaire. En témoignent les propos de cet étudiant :

       « Si Salif Diallo n’est pas coupable, c’est que d’autres sont coupables. Maintenant qu’il a quitté le CDP, je pense que la lumière sera faite au fur et à mesure que nous avançons. Actuellement, on voit que le parti au pouvoir est en train de se déchirer, donc c’est maintenant que la vérité va sortir sur cette affaire ».

      Vu la situation politique, l’on est en droit de se poser la question de savoir si cette convocation n’est qu’une volonté des ex-camarades de Salif Diallo de salir son image au moment où il quitte le parti au pouvoir pour former un parti d’opposition. Un journal proche du pouvoir a fait aussi allusion à une affaire d’escroquerie au Niger dans laquelle l’ancien ministre serait impliqué. Il est évident que toutes ces tractations et machinations n’ont pas pour seul but de dénouer cette affaire. Depuis 24 ans les étudiants réclament justice pour Dabo Boukary sans obtenir gain de cause, et c’est au moment où Salif Diallo quitte le CDP qu’on en parle.

      Dans tous les cas, c’est une occasion de faire la lumière sur cette affaire, mais aussi sur d’autres affaires comme celle de Norbert Zongo. Ayant passé tant d’années dans le gouvernement Salif doit être au courant de plusieurs affaires. Celui qui était l’artisan du pouvoir de Blaise Compaoré va peut-être faire face à la justice, une occasion de démontrer son innocence dans l’affaire Dabo Boukary, mais aussi de déballer certaines affaires. Cela rend intéressante la suite de l’affaire, mais pourrait l’étouffer aussi.

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      Article : Burkina : les dinosaures quittent le navire CDP
      Politique
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      8 janvier 2014

      Burkina : les dinosaures quittent le navire CDP

      Les ténors du parti au pouvoir ont choisi la première semaine de janvier pour présenter leur démission. Depuis un certain temps, ces anciens camarades de Blaise Compaoré étaient relégués au second plan au sein du parti qu’ils ont créé et nourri. Ils ont donc fini par quitter le parti en invoquant un manque de démocratie.

      Roch Marc Christian Kaboré est l'un des dissidents du CDP
      Roch Marc Christian Kaboré est l’un des dissidents du CDP

      Salif Diallo, Roch Marc Christian Kaboré,  Simon Compaoré, Clément Sawadogo pour ne citer ceux-là ont démissionné du parti au pouvoir, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP). Ceux-ci ont occupé des postes de haute responsabilité aussi bien au sein du parti de Blaise Compaoré que dans son gouvernement. Roch Marc Christian Kaboré a été premier ministre, président de l’Assemblée nationale, président du bureau national du parti. Simon Compaoré ex-membre du bureau national du CDP et ancien maire de la commune de Ouagadougou pendant 17 ans. Et que dire de Salif Diallo ancien ministre de l’Agriculture, ancien homme de Blaise Compaoré et artisan du parti au pouvoir. Ces ténors ont démissionné du parti avec près de 80 autres membres. L’hémorragie va certainement continuer, dans les jours à venir, quand on sait la capacité de mobilisation de ces démissionnaires, et leur rôle dans la création et l’enracinement du parti au sein du peuple burkinabè.

      Cette vague de démissions ne surprend pas les observateurs avisés de la scène politique burkinabè. En effet, depuis plusieurs années, le parti au pouvoir fait une épuration. Les cadres du parti sont mis au garage au profit de militants de la dernière heure. Des militants partisans de François Compaoré, le frère du président. Il était donc évident que  ces ténors ne pouvaient pas se contenter des seconds rôles que leur ont réservés les arrivistes de Fédération associative pour la paix et le progrès avec Blaise Compaoré (FEDABC).

      Ce qui se tramait depuis au moins deux ans a fini par se manifester. Les leaders du parti au pouvoir démissionnent, évoquant un manque de démocratie et une déviation idéologique. Ils envisagent ainsi préserver les acquis démocratiques et économiques du pays. Mais que peut apporter ce mouvement dans le paysage politique burkinabè ?

      Ces ex-ténors du parti au pouvoir peuvent-ils réellement apporter quelque chose de bien pour le pays ? Roch Marc Christian Kaboré,  qui a défendu la modification de l’article 37 de la Constitution se contente d’un mea culpa en disant que c’était une erreur. Aujourd’hui ces mêmes personnes s’opposent à la modification de l’article 37 et à la mise en place du Sénat. Est-ce un sursaut de patriotisme ou un simple positionnement pour 2015 ?

      Ces dissidents ont rencontré le président du Faso avant leur démission officielle. De ce qu’ils se sont dit, rien n’a filtré. Blaise aurait-il donné le feu vertà ces anciens camarades pour créer un autre parti ? Ou ont-ils reçu l’assurance du « Blaiso » de ne pas se représenter en 2015 ? Selon Roch Marc Christian Kaboré, cela ne peut être dit aux médias.

      Du côté de l’opposition, on applaudit sans chercher à sonder les réelles intentions de ce futur parti. Ces ex-leaders, qui ont mis en place le système CDP, que peuvent-ils proposer d’autre ?

      Sans applaudir ces dissidents, comme le font les partis d’opposition regroupés autour du chef de file de l’opposition, je suis certain que si ces gens s’y mettent sérieusement, ils peuvent modifier la hiérarchie des partis politiques au Burkina Faso. Ils envisagent même participer à la marche de protestation contre la modification de l’article 37 et la mise en place du Sénat qu’organise le CFOP (Chef de file de l’opposition politique).

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      Article : 2014 : une année de paix pour l’Afrique !
      Société
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      3 janvier 2014

      2014 : une année de paix pour l’Afrique !

      Comme toutes les autres parties du monde, l’Afrique est entrée dans une nouvelle année. Une année pleine d’espoir pour beaucoup d’Africains. Même si la situation actuelle donne lieu à des inquiétudes un peu partout sur le continent, je pense que 2014 est une occasion pour les dirigeants africains d’oeuvrer pour la paix et le développement de leurs pays.

      paix

      A l’orée de cette année 2014, je souhaite que la paix règne enfin sur le continent noir qui a été encore meurtri par tant de violences en 2013. Le monstre de la guerre a trainé sa bosse un peu partout en Afrique entrainant ainsi désolation et confusion dans les cœurs des survivants de la guerre ou des violences de toutes sortes.

      C’est pourquoi, pour 2014, je souhaite que mon continent connaisse la paix. Que les foyers de tensions soient inondés de paix. Mon vœu le meilleur pour « Le Pays des hommes intègres », c’est que l’intérêt suprême du peuple et la sagesse l’emportent sur les intérêts égoïstes de nos dirigeants politiques. Que les tensions issues de la volonté d’instaurer le Senat et les velléités de modification de l’article 37 de la Constitution trouvent une solution pacifique et honorable, et que le peuple burkinabè vive une paix durable gage d’un réel développement. Que le Blaiso et Zéph, l’opposition et le pouvoir, recherchent tous le bien du pays et non leurs propres intérêts.

      Je voudrais également que la Centrafrique vienne à bout de sa guerre civile qui ravage tant de personnes. Que les enfants centrafricains sachent que se démarquer que ses seigneurs de la guerre qui les amènent à utiliser les armes les uns contre les autres. Que chrétiens et musulmans reviennent à une coexistence pacifique sur leur terre commune. Et que dire du dernier Etat du continent africain. Crée seulement en 2011, ce jeune Etat a connu une fin d’année très difficile. A peine libérés de leurs voisions du Nord, que les Sud soudanais se battent entre eux.  Vivement que le président Salva Kiir et son ex-vice président, Riek Machar puissent se retrouver autour d’une même table pour parler et agir pour la paix et arrêter l’hémorragie interne. Le Mali a connu une percée significative vers le rétablissement de l’ordre constitutionnel avec les élections présidentielle et législatives. Puisse ce pays se débarrasser de ses agresseurs jihadistes et reprendre le chemin de la cohésion sociale.

      Je voudrais que cette année soit une année de paix pour toute l’Afrique, que les dirigeants pensent plus à leurs peuples qu’à leurs biens, que les jeunes africains cessent de se suicider aux larges de Lampedusa. Mon souhait : Paix pour l’Afrique ! « Peace et love in Africa », diront certains.

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      Article : Norbert Zongo : déjà 15 ans d’impunité
      Société
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      12 décembre 2013

      Norbert Zongo : déjà 15 ans d’impunité

      Voilà 15 ans que le journaliste Norbert Zongo, qui signait ses articles  Henri Sebgho, a été assassiné sur la route de Sapouy. Alors qu’il écrivait sur plusieurs dossiers brûlants notamment celui de David Ouédraogo, le directeur de publication du journal L’indépendant a été sauvagement assassiné, criblé de balles puis brûlé. Que reste-t-il aujourd’hui  de la mémoire de Henry Sebgho ?

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      Le combat continue pour que justice soit rendue pour Norbert Zongo et ses trois compagnons

      Le 13 décembre 1998, c’est la date fatidique, le jour de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo et de ses trois compagnons. Depuis cette date les citoyens burkinabè se sont mobilisés à travers des marches meeting dans tout le pays. Jamais assassinat d’un homme n’avait engendré autant d’écœurement et de révolte au « Pays des hommes intègres ». Des organisations syndicales, de défense des droits de l’homme, scolaires et estudiantines se sont mobilisées pour que justice soit faite pour Norbert Zongo et ses trois compagnons.

      Quinze années après, justice n’est toujours pas rendue. Mais le nom de Norbert Zongo résonne toujours dans la mémoire du peuple burkinabè. Cela est vraiment important que sa mémoire soit toujours vivante dans l’esprit des Burkinabè. L’ensemble du peuple a toujours une pensée pour ce journaliste hors du commun dont le credo était les droits de l’homme. Il se souvient toujours de son œuvre, de son combat pour le peuple même si la mobilisation n’est pas comparable à celle du lendemain de cet acte crapuleux.  Petit à petit, le temps a joué son rôle et certains se sont découragés de cette lutte qui ne porte pas fruit. La justice burkinabè a conclu à un non-lieu dans cette affaire. Ce qui a conduit les défenseurs des droits de l’homme à scruter la justice internationale notamment  la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, à Arusha, en Tanzanie. On attend le délibéré. Cette situation trouble peut-être encore le sommeil de certaines personnes qui peuvent être mises en cause. Quelle que soit l’issue de cette affaire, des Burkinabè garderont toujours dans leur esprit le souvenir cet homme qui était un grand journaliste.

      Lorsque les journalistes français ont été tués, au Mali, beaucoup de réactions sont venues du Burkina Faso. De nombreuses personnes ont déploré ce double assassinat. De Norbert Zongo, qui osera faire cas à l’occasion de ces 15 ans d’impunité ?

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      Article : Madiba, repose en Paix !
      Politique
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      6 décembre 2013

      Madiba, repose en Paix !

      La nouvelle est tombée comme une massue. Nelson Mandela n’est plus. L’un des combattants pour une Afrique du Sud sans ségrégation a tiré sa révérence. Les hommages qui fusent de partout montrent l’immense grandeur de l’homme.

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      L’icône de la lutte anti apartheid, s’en est allé

      Le vieux s’en est allé. On le savait fatigué, mais on se refusait de l’admettre. Ce qui était devenu un cauchemar depuis plusieurs mois est arrivé malheureusement ! Le combattant de la liberté, celui qui a voulu voir Blancs et Noirs libres dans une Afrique du Sud prospère pour tous ses habitants a passé l’arme à gauche. Celui pensait qu’« Etre libre, ce n’est pas seulement se débarrasser de ses chaînes ; c’est vivre d’une façon qui respecte et renforce la liberté des autres ».

      « Au cours de ma vie, je me suis entièrement consacré à la lutte du peuple africain. J’ai lutté contre la domination blanche et j’ai lutté contre la domination noire. Mon idéal le plus cher a été celui d’une société libre et démocratique dans laquelle tous vivraient en harmonie et avec des chances égales. J’espère vivre assez longtemps pour l’atteindre. Mais si cela est nécessaire, c’est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir ». Cette déclaration lors du procès de Rivonia, en 1964, résume si bien toute la vie de cet homme. Et Dieu merci, à 95 ans, Nelson Mandela vu des changements importants dans la vie de la nation sud-africaine. Bien plus, il les a même vécus, puisqu’il a est le premier président de noir de l’Afrique du Sud. Madiba a su lutter quand il le fallait, il n’a faiblit devant aucun obstacle même pas devant l’ignominie et la violence des ségrégationnistes avec la clef 27 ans de prison.  Mais Mandela a su surtout se retirer quand il le fallait. Un seul mandat, et il a préparé et transmis le pouvoir à son successeur Tabo Mbeki. Nelson Mandal, c’est un exemple pour toute l’humanité.

      Aujourd’hui les présidents africains et tous les présidents  du monde lui rendent hommage. C’est un hommage bien mérité pour Nelson Mandela. Mais ils gagneraient aussi à suivre son exemple. Il n’y a pas de « père de la Nation » plus que Mandela, personne d’autre n’a souffert autant pour son pays. En dépit de tout cela, Mandela ne s’est pas accroché au pouvoir comme le font les autres présidents africains. Mandela est aujourd’hui une icône. L’autre rôle de l’icône, c’est de servir d’exemple. Donc la meilleure façon de rendre hommage à Nelson Mandela, c’est de travailler à réaliser son idéal pour l’Afrique. Ce n’est pas seulement de dresser des tribunes à Paris et d’envoyer des messages tout en chassant qu’on fait le contraire.

      Madiaba, tu as fait ce que tu as pu pour ton pays et pour toute l’Afrique. Aujourd’hui tu n’es plus simplement un Noir, pas seulement un Africain et tu appartiens à toute l’humanité. Patrimoine de l’humanité, repose en paix !

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      Article : Lycées et collèges du Burkina Faso : quand la grève devient une (sale) habitude !
      Education
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      2 décembre 2013

      Lycées et collèges du Burkina Faso : quand la grève devient une (sale) habitude !

      Le Burkina Faso connaît une série de grèves depuis 1998, surtout au mois de décembre. Des grèves qui ont fini par donner à certains élèves le goût de la paresse plutôt qu’un engagement pour une cause noble. Et ces derniers sont désormais nombreux dans les lycées et collèges du « Pays des hommes intègres ». Dans certains cas ces élèves invoquent des raisons mineures, presque rien. Parfois, ils sont prêts à mobiliser les autres pour un débrayage dont eux seuls connaissent les objectifs réels. Loin de nous, les temps où le « peuple réel » se battait pour la justice et la liberté du citoyen burkinabè.

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      Photo lefaso.net
      Les grèves au Burkina atteignent leur pic en décembre

      Alors que ce matin-là j’étais chez mon mécano du quartier pour qu’il ajoute un peu d’air dans la roue arrière de ma motocyclette, je surpris la conversation d’une  catégorie d’élèves. Ces élèves qui partent toujours à l’école par obligation, qui ont hâte de voir les jours fériés arriver et qui souhaitent que le professeur soit malade ou tout simplement qu’il ne vienne pas au cours. C’est donc ce genre d’élèves que j’ai croisés. Ils étaient deux, chacun sur sa bicyclette, en route pour l’école. Et l’un d’eux a eu cette réflexion : « L’année scolaire n’est pas intéressante, jusqu’à présent, il n’y a pas eu de grève ». Et le deuxième de lui répondre, « Ahan, les grèves c’est en décembre. Ça va venir ». Des élèves qui ont retrouvé le chemin des classes, il y a à peine deux mois, cherchent déjà des occasions de cesser les cours ! Résultat : depuis plusieurs années le mois de décembre est effectivement ponctué de grève. C’est presque un mois perdu dans le système éducatif du Burkina Faso. Les enseignants ne considèrent plus ce mois dans leur temps de cours.

      Une grève est observée sur toute l’étendue du territoire national à la date du 13 décembre commémorant ainsi la date anniversaire de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo. Le 13 décembre 1998 est une date tristement célèbre dans l’histoire du Burkina Faso. Donc à chaque 13 décembre les élèves aussi réclament justice et vérité pour Norbert Zongo. Mais cette date et cette grève ne posent pas de problème.

      Le problème ce sont les autres grèves qui se greffent par-ci par-là. Si par exemple un groupe d’élèves ne veut pas faire ses devoirs, ils sont capables d’entraîner tout un lycée ou les établissements d’une ville entière pour un problème qu’on pouvait résoudre sans avoir besoin de perdre des heures de cours. Parce qu’on a besoin d’un hangar dans un lycée, on fait sortir tous les élèves d’une ville en pillant au passage les stations d’essence et les commerces des honnêtes citoyens. Quelle relation y a-t-il entre exiger la construction d’un parking dans un établissement et piller une boutique ou un véhicule transportant de la bière?

      Pour la race d’élèves dont je parle, peu importe l’objet de la grève, l’essentiel c’est de faire la grève. C’est pourquoi ils s’en prennent souvent aux honnêtes citoyens. Et ce sont ces mêmes élèves qui, à l’approche des examens, se rendent compte que les programmes ne sont exécutés qu’en partie par les enseignants. Alors ils se plaignent encore ! Il y a des choses pour lesquelles, il faut lutter. Pour d’autres pas besoin de battre le pavé !

       

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      Article : Télévision Numérique Terrestre : L’Afrique et le Burkina Faso seront-ils au rendez-vous de 2015 ?
      Médias
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      25 novembre 2013

      Télévision Numérique Terrestre : L’Afrique et le Burkina Faso seront-ils au rendez-vous de 2015 ?

      Les pays africains sont à divers niveaux d’exécution dans la mise en œuvre de la transition de la radiodiffusion sonore et télévisuelle vers le numérique. Certains pays comme le Burkina Faso sont un peu en avance dans la réalisation de la Télévision numérique de terre. Mais tous les pays africains font face à un même problème : les finances. Ce qui pourrait freiner leur engagement vers l’échéance de 2015.

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      Les Etats africains doivent s’organiser pour l’échéance de 2015

      Le processus de transition vers la radiodiffusion numérique est en marche au Burkina Faso depuis plusieurs années. Pour être au rendez-vous de 2015, le gouvernement burkinabè a mis en place des structures comme le Comité de pilotage et une commission technique nationale. Une stratégie nationale de migration vers le numérique a également été élaborée. Au plan juridique, la loi portant règlementation de la radiodiffusion sonore et télévisuelle  de terre au Burkina Faso a été adoptée et promulguée.

      Pour ce qui est de la phase d’exécution la Société de télédiffusion du Burkina (STB) a été créée. C’est elle qui sera chargée de la transmission, du multiplexage et de la diffusion des chaines du premier multiplex sur toute l’étendue du territoire national.  Un cahier des charges pour la fourniture, l’installation et la mise en service des équipements de la Télévision Numérique de Terre a été rédigé. Afin d’exécuter un rythme d’exécution du déploiement de la TNT, un chronogramme prévisionnel des travaux a été élaboré et devrait permettre une réalisation du projet dans un délai de 14 mois.

      Le passage de la radiodiffusion analogique au numérique a de nombreux avantages notamment l’amélioration de la qualité de l’image et du son à la réception, une plus grande capacité de diffusion, des chaines à haute définition.  Mais il présente aussi des contraintes et non des moindres.

      La mise en œuvre de la TNT a un coût global énorme pour les budgets des états africains qui ont d’autres priorités. Pourtant la transition vers télévision terrestre numérique impose une date butoir notamment 2015. Comment donc mobiliser en si peu de temps une quarantaine de milliards pour le Burkina Faso en seulement une année d’exercice budgétaire ?

      Pour optimiser le déploiement du réseau de diffusion TNT de nouveaux sites doivent être également crées et aménagés dans les meilleurs délais dans les régions du pays. Par ailleurs le pays doit respecter le délai d’extinction de la diffusion analogique de juin 2015.

      Pour réduire le poids de la contrainte financière, les pays africains recherchent les financements dans les ensembles sous régionaux ou régionaux comme l’UEMOA, LA CEDAO ET l’AU. Dans tous les cas ils devraint faire en sorte de ne pas rater ce nouveau rendez-vous mondial. « Rater ce virage serait s’exposer à subir ce qu’on appelle déjà techno- apartheid », indiquait Fily Keita, président de l’Union des Radiodiffusion et télévision libres du Mali (Urtel), lors du Festival des Ondes, grand rassemblement de radios africaines, organisé en novembre 2009 à Bamako par l’Institut Panos.

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      Article : Quand le Blaiso reçoit Zéph
      Politique
      0
      18 novembre 2013

      Quand le Blaiso reçoit Zéph

      Le Président du Faso (PF), Blaise Compaoré, a reçu en audience l’opposition politique burkinabè dirigée par son chef de file Zépherin Diabré. Ils étaient tous présents ou presque, Norbert Tiendrébéogo du FFS, Tahirou Barry du PAREN, Ablassé Ouédraogo du Faso autrement. Il manquait quand même Arba Diallo et Bénéwendé Stanislas Sankara, qui d’après Zéph, étaient en déplacement.

      Une poignée de main entre le Blaise compaoré et Zéphirin Diabré qui augure un dialogue politique au Burkina Faso
      Une poignée de main entre le Blaise compaoré et Zéphirin Diabré qui augure un dialogue politique au Burkina Faso

      Quand le pouvoir et l’opposition se rencontre, c’est pour se dire la vérité ! C’est pourquoi, cette rencontre a été une occasion pour les partis politiques d’opposition de réaffirmer leur opposition quant à la mise en place du Sénat et la modification de l’article 37 de la Constitution burkinabè. Cette rencontre peut augurer un dialogue politique entre le gouvernement et l’opposition quant aux problèmes sociopolitiques qui minent le pays des hommes intègres. L’unité d’action qui semble régner au sein de cette opposition oblige aussi le gouvernement à l’écouter. Les partis politiques d’opposition ont également attiré l’attention du chef de l’Etat sur d’autres question importantes notamment l’éducation, la santé, contenu dans le mémorandum ci-dessous.

      Ouagadougou, le 14 novembre 2013

      MEMORANDUM DE L’OPPOSITION POLITIQUE

      ADRESSE AU PRESIDENT DU FASO

       

      Monsieur le Président du Faso,

      L’Opposition politique a inscrit résolument son action dans une démarche républicaine basée sur le respect des lois et règlements en vigueur dans notre pays. Elle est fortement attachée à la cohésion nationale et à la paix sociale, dont elle mesure l’importance pour le  progrès de notre pays.

      L’’Opposition politique est  d’avis  que, pour que cette paix et cette cohésion se renforcent  au bénéfice de tous, il est important que  les préoccupations légitimes des burkinabè   reçoivent,  de la part du Gouvernement,   une  meilleure  considération.

      C’est pour cela qu’elle saisit l’occasion de l’audience que vous  lui accordez ce jour 14 Novembre 2013, pour attirer à nouveau votre très haute attention, sur un certain nombre de questions d’intérêt national, dont l’Opposition politique ne cesse de dire l’urgence, et  au sujet desquelles elle a déjà donné son sentiment,  notamment à travers la lettre ouverte qu’elle vous a adressée le 29 Juin 2013, restée sans suite.

      Malgré certains progrès enregistrés par notre pays, de nombreux problèmes continuent d’assaillir les burkinabè, parmi lesquels on  peut citer :

      1)      La Pauvreté des ménages

       

      La pauvreté s’aggrave pour la majorité des burkinabè. Elle se traduit au quotidien  par l’incapacité des ménages à faire face à l’augmentation constante des prix des produits de première nécessité, aux charges incompressibles de logement, de transport, d’éducation, de santé, etc… Cette pauvreté s’illustre par l’aggravation de l’insécurité alimentaire dans notre pays. Les mesures sociales prises récemment par votre Gouvernement ne suffisent pas à juguler le phénomène.

       

       

       

       

       

      2)      L’avenir de notre jeunesse

       

      La détérioration du système éducatif compromet gravement l’avenir de la jeunesse burkinabè. Cette détérioration  se traduit par l’inadéquation entre les enseignements, la formation et l’emploi, l’insuffisance des infrastructures, le manque d’enseignants, des crises récurrentes dans nos écoles et universités…

      Le chômage de très longue durée est devenu le  premier emploi des jeunes, du fait du manque d’opportunités d’emplois  dans les secteurs publics et privés, de l’inorganisation et de l’absence d’accompagnement du secteur informel et du monde rural.

      La  jeunesse burkinabè manque cruellement de repères à tous les niveaux et bien que  constituant la majorité de la population, elle est exclue du processus de développement économique et social du pays.

       

      3)      La situation des femmes

       

      La participation des femmes aux processus de développement et de prise de décision dans notre pays est marginale. L’absence structurelle de cadres appropriés et de mesures d’accompagnement en termes d’accès aux crédits, au droit à la terre, et à la formation entraîne  un manque à gagner pour l’économie nationale et constitue une entrave à l’épanouissement de l’autre moitié du Burkina.

       

      4)      La Santé des populations

       

      L’Opposition politique est largement préoccupée par la détérioration continue du système de santé dans notre pays. Cette situation se caractérise, entre autres, par des équipements obsolètes  et insuffisants, des infrastructures également insuffisantes, le coût très élevé des médicaments entraînant des soins de santé de moindre qualité.

       

      5)      La gouvernance nationale

       

      L’Opposition politique relève la persistance de la mauvaise gouvernance prédominée par la corruption qui se généralise, encouragée par une inertie du Gouvernement. Cette situation est source d’impunité, de révoltes et d’incivisme avec une tendance de plus en plus marquée des populations à se rendre justice elles mêmes. L’absence de l’Etat dans ce domaine constitue un risque majeur de remise en cause de son autorité et une menace inacceptable pour le citoyen.

       

      Les défaillances de cette gouvernance se font sentir cruellement dans la gestion de notre économie, qui est devenue la propriété d’un clan organisé, et qui est gérée sans transparence comme on le voit avec les marchés publics et les mines, au profit des puissants opérateurs économiques et au détriment des plus faibles notamment les petits commerçants.

       

       

       

      6)      L’insécurité

       

      L’insécurité en ville et dans les campagnes demeure une préoccupation majeure des populations. Cette insécurité est aggravée par la  situation sous régionale caractérisée par une montée de l’extrémisme, toute chose qui,  compte tenu de la position du Burkina, met notre pays en situation de vulnérabilité.

       

      7)      Le projet de mise en place du Sénat

       

      L’Opposition politique juge que dans le contexte actuel de notre pays, un Sénat est inopportun, en plus d’être inutilement budgétivore. C’est aussi un puissant facteur de division de la nation comme l’attestent les mécontentements et les frustrations qui se sont exprimés récemment. Les modifications qui viennent d’être introduites dans la Constitution ne répondent pas à la demande de l’Opposition et des burkinabè, qui attendent une suppression pure et simple de toute référence au Sénat dans notre Constitution.

       

      8)      La question du respect de la limitation du mandat présidentiel

       

      L’Opposition politique a toujours affirmé son attachement au principe républicain de la limitation du nombre de mandats présidentiels telle qu’inscrite dans notre Constitution. Comme elle, les burkinabè sont inquiets d’entendre des responsables éminents de votre parti appeler à une modification de l’article 37 de notre Constitution consacrant cette limitation.

       

      9)      Le Vote des burkinabè de l’étranger

       

      La loi a consacré le droit des burkinabè de l’étranger à prendre part à certaines consultations électorales se déroulant sur le territoire national. Après s’être  longtemps abstenu de rendre ce droit effectif, le Gouvernement, depuis quelques temps, développe des initiatives qui, en plus d’être  unilatérales, n’augurent  rien de bon pour ce qui est de la tenue d’un scrutin transparent et crédible.

       

      La délivrance des  cartes consulaires dans des pays comme la Côte d’Ivoire pose de sérieux problèmes dont deux nous paraissent devoir être évoqués :

      –          Le prix de la carte consulaire, fixé à 7000 Francs, est de notre avis, trop élevé. Rien ne peut expliquer un tel niveau de prix lorsqu’on connait les coûts de fabrication de ce genre de documents à travers le monde ;

      –          L’opérateur retenu, ne parait pas offrir toutes les garanties de compétence, de neutralité  et de probité pour qu’on mette ainsi à sa disposition l’important fichier des burkinabè de Côte d’Ivoire. Le Gouvernement doit fournir des explications sur le processus ayant abouti à ce choix.

       

       

       

       

      10)   Le dialogue républicain entre le pouvoir et l’Opposition

       

      Les dispositions légales notamment l’article 10 de la Loi 009-2009/AN/B/PRES portant statut de l’Opposition dispose : « le Président du Faso et le Chef du Gouvernement peuvent consulter l’Opposition sur des questions d’intérêt national ou de politique étrangère ».  En dépit de ces dispositions, l’Opposition observe que ces concertations n’ont jamais eu lieu quand la situation nationale l’exigeait.

      Pire, le Gouvernement a décidé de modifier la loi  portant statut de l’Opposition, sans même prendre la peine d’informer celle-ci.

       

      Monsieur le Président du Faso,

      C’est dans le souci de contribuer  à l’édification paisible de notre pays, que nous avons jugé utile de vous rappeler ces graves préoccupations de nos compatriotes.

      L’Opposition politique continuera de jouer le rôle qui est le sien dans l’organisation démocratique de notre pays, et n’hésitera pas à appuyer toute initiative de votre part qui va dans le sens des intérêts de notre peuple.

       

      Veuillez recevoir, Excellence Monsieur le Président du Faso, l’expression de notre très haute considération.

      Pour l’Opposition politique,

                                                                            le Chef de File de l’Opposition Politique

       

                                                                                                                     Zéphirin DIABRE      

                                                                                                                     Président de l’UPC                                          

       

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      Article : Orpaillage traditionnel au Burkina :Un secteur porteur mais dangereux
      Economie
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      14 novembre 2013

      Orpaillage traditionnel au Burkina :Un secteur porteur mais dangereux

      Le secteur minier est en plein essor au Burkina Faso. Depuis 2009, le métal jaune est devenu le premier produit d’exportation du Pays des hommes intègres. L’exploitation traditionnelle, source de nombreux inconvénients, occupe une place de choix dans cette croissance.

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      photo zoodomail.com L’orpaillage traditionnel se fait souvent dans des conditions précaires

      L’orpaillage traditionnel occupe une place importante dans l’économie du Burkina Faso. Il permet ainsi de lutter contre le chômage des jeunes, surtout des ruraux,  en les employant  sans tenir compte de leur niveau d’instruction. Le pays a connu une croissance importante de cette exploitation minière ces dernières années avec « l’apparition » du métal jaune un peu partout sur l’étendue de territoire national. C’est une activité qui est menée sur plus de 200 sites et qui nourrit plus de 200 000 personnes, vivant principalement en milieu rural. Ces chiffres sont de 2006, ce qui nous laisse supposer, qu’aujourd’hui, les sites d’exploitation traditionnelle dépassent largement ce nombre.

      Si cette activité procure de l’argent à beaucoup personnes, il n’en demeure pas moins qu’elle engendre également de nombreux inconvénients aussi bien sur l’homme que sur la nature.

      Conséquence de l’orpaillage sur l’homme et son environnement

      L’orpaillage traditionnel contribue à la déforestation et à la dégradation du sol. Les hommes ne ménagent aucun effort à la recherche du métal jaune. La coupe du bois aux entours des sites entraine forcement un déboisement, les puits et les produits chimiques causent des dommages importants aux sols et les rendent infertiles. Ainsi, tout le couvert végétal est fortement meurtri sous la pression des orpailleurs. Le site signifiait  https://www.mediaterre.org que : « Les rejets directs de mercure sous forme liquide au cours des opérations d’amalgamation du concentré d’or dans les sols dont le lessivage par les eaux de ruissellement favorise la mobilisation et la dispersion des métaux lourds dans l’environnement, notamment dans les eaux de surface (fleuves, rivières, lacs, barrages et retenues d’eau), et dans les eaux souterraines par infiltration. La méthylation du mercure est favorisée par les conditions physico-chimiques du milieu aqueux, conduisant ainsi à la forme la plus toxique et dangereuse du mercure pour la santé publique ».

      Au-delà de l’environnement, l’homme n’échappe pas aux effets que lui-même a produits.  La poussière, l’inhalation des produits toxiques, ou la consommation de produits prohibés pour mieux travailler engendre souvent des maladies. La toux, l’angine, la pneumonie ou même des maladies sexuellement transmissibles sont les risques que courent les orpailleurs traditionnels.  L’argent attire tout le monde. Et les travailleuses du sexe aussi. C’est pourquoi, ces dernières voient aussi leur activité fleurir sur les sites d’orpaillage, là où « l’argent est comme la poussière ». Sur les sites, elles ont aussi leur quartier. Et les tarifs, semble-t-il, n’ont rien à voir avec ceux de la ville. Fermons cette parenthèse, parlons d’une autre couche plus vulnérable : les enfants. Avec ou sans la bénédiction de leurs parents, ils sont nombreux à déserter les écoles pour les sites miniers. C’est le cas d’un élève de la classe de troisième qui, après avoir échoué au BEPC, a fait un saut à la mine pendant les vacances. La prise a été bonne pour lui, puisqu’il a obtenu 12 millions de FCFA. Une raison pour lui d’abandonner totalement les bancs en affirmant que ses professeurs même n’ont jamais eu cette somme. D’autres enfants plus jeunes encore sont sur les sites miniers à la recherche du métal jaune alors que, selon leur âge, ils devraient être encore à l’école. Ils sont ainsi laissés à la proie des accidents de travail et sans aucune protection. L’autre conséquence, c’est le renchérissement de la vie dans les villes ou villages environnants. Les habitants assistent impuissants à la hausse des produits de consommation. « Les poulets que nous achetions  à 1000 F CFA, se vendent maintenant au double. Parce que les vendeurs savent que si nous n’achetons pas à ce prix là, sur le site ils vont avoir plus que cela ». Voilà comment le loyer, prix des œufs, de la boisson, de la viande s’augmente facilement.

      Impuissance ou laxisme gouvernementale

      Silence, au gouvernement on réfléchit ! A l’Assemblée nationale, une députée a posé une question orale en demandant au ministre des mines comment le gouvernement peut réglementer ce secteur tout en sauvegardant le niveau de vie des populations concernées au regard des avantage qu’il procure ? Le ministre avait répondu que la pratique l’orpaillage dans le respect de la réglementation nationale permet effectivement de procurer des revenus et dans une moindre mesure réduire le chômage des jeunes ruraux. Avant de préciser :   « … au niveau de mon département, nous réfléchissons à un cadre réglementaire amélioré du secteur de l’orpaillage de sorte à prendre en compte les intérêts des orpailleurs, des collectivités qui abritent les sites et de l’Etat ». vivement que ce cadre soit trouvé et appliqué à temps.

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      les nouvelles du continent, depuis le pays des hommes intègres

      Auteur·e

      L'auteur: Judicael
      Judicael Gael LOMPO, est diplômé de l'école de Communication et Journalisme de l'université de Ouagadougou. Il s'intéresse aux réseaux sociaux, médias et développement.

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