Judicael

8 mars : des femmes qui luttent pour la sécurité économique de leurs familles

Nous avons célébré ce 8 mars encore la journée internationale de femme. On a évoqué, encore l’autonomie financière des femmes, l’accès des femmes à la formation professionnelle et bien d’autres thèmes en faveur de l’autre moitié du ciel. Mais on a très peu entendu la voix de ces femmes qui se battent chaque pour le bien-être de leurs familles.

J’ai vu des femmes qui se battent chaque jour pour sortir leurs familles de la misère. Elles sont loin des célébrations de la journée internationale de la femme. Ces femmes ne sont pas allées à faso parc pour danser ou chanter. Et pourtant c’est à elles que je pense en cette journée. Je les ai rencontrées dans une localité très éloignée de Ouagadougou : Tampendjoaga. Elles sont plus proches du Togo que de leur pays. Soutenues par une ONG, elles se sont réunies en groupe d’épargne et de solidarité pour faire face à la pauvreté.

Photos Ouaga.com La cérémonie officielle de la celebration a regroupé les différentes représentantes de femmes.
Photos Ouaga.com
La cérémonie officielle de la celebration a regroupé les différentes représentantes de femmes. Mais la voix des femmes n’est pas pour autant entendue

Chaque groupe d’épargne et de crédit compte entre 15 et 30 membres. Les activités sont orientées par un règlement intérieur qui définit les modalités des services et la vie du groupe en général. Les femmes choisissent le montant de la cotisation. Selon la présidente d’un groupe de femmes, « la somme collectée permet après de faire des crédits. Mais une femme ne peut prendre une somme supérieure à plus de trois fois sa cotisation. Le taux d’intérêt est de 5% ». Cette cotisation apparemment insignifiante, aide pourtant les femmes et même leurs familles.

Elles s’octroient des crédits, qui leur permettent de mener des activités génératrices de revenus. « Avec ces cotisations, nos conditions de vie ont considérablement changé. Nous arrivons à pourvoir à nos besoins et à certains de nos enfants notamment pour leur éducation », a rassuré Aminata, membre du groupe d’épargne et de crédit.

Pour la présidente de ce groupe, c’est toute la famille qui en profite.  Les femmes font de petites activités avec l’argent. Cela renforce même la cohésion de la famille. Elle a déclaré : « Avant il fallait chaque fois voir nos maris. Comme eux aussi ils n’ont pas tout temps de l’argent, on ne s’entendait pas. Maintenant nous en avons un peu de sorte à pourvoir aux petits besoins de la famille. Nous sommes contentes et nos maris aussi. Ils nous aiment plus en encore ».

Zénab est la présidente du groupement Tampendjoaga. Pour elle, les groupes d’épargne et de crédit sont une véritable opportunité pour le petit commerce des femmes. Les différents prêts permettent aux femmes de démarrer des activités génératrices de revenus. « Moi je vends des chaussures pour dames. Il y en a qui vendent des céréales, d’autres font de l’élevage, du dolo. Tout cela nous permet d’avoir de l’argent pour nous et nos enfants », a affirmé Zénab. Selon l’agent villageois, « il n’y a plus de femme qui ne fait, toutes les femmes font diverses activités rémunératrices ». Ces femmes ont donc pris la décision de ne plus attendre leur maris, non pas dans un esprit de concurrence mais de complémentarité. Et leur action est salvatrice pour elles-mêmes, leurs enfants et toutes leurs familles. Elles arrivent à subvenir aux besoins de leur famille soutenant ainsi leurs maris. Zénab, Marie, Alima, leurs noms ne vous disent rien. Vous ne les verez à aucune tribune, mais ce sont des championnes, au moins pour leurs familles respectives.


Politique : Il faut penser aux jeunes au-delà des élections

Les partis politiques ont pris d’assaut les différentes localités du pays depuis l’annonce des élections couplées législatives et présidentielle du 11 octobre 2015. Les jeunes constituent leur cible principale dans la quête de l’électorat burkinabè. Chaque parti dit mettre la jeunesse au centre de ses préoccupations.

Au Burkina Faso nous sommes dans une période où les jeunes sont adulés de toutes parts. Après les 30 et 31 octobre 2014, les jeunes burkinabè ont fini de démontrer leur capacité à changer le tournant de la vie politique du pays. Une démonstration qui a convaincu les politiciens que pour la conquête du pouvoir, il vaut mieux avoir la sympathie des jeunes. La fin de l’ère Compaoré s’ouvre sur une nouvelle qui verra des élections « plus ouvertes », où le gagnant n’est pas connu d’avance. Alors pour y parvenir, les états-majors des partis politiques vont de localité en localité à la recherche de partisans, de voix en vue de la présidentielle de 11 octobre prochain. C’est dans ce contexte que tous les regards ne tournent encore vers la tranche jeune de la population burkinabè. Chaque parti politique se fait l’avocat de la jeunesse. Même ceux qui ont bâillonné hier la jeunesse se présentent comme des « messi » pour sauver leur ancienne « proie ». Ceux qui ont contribué à réprimer durement les différentes manifestations des élèves et des étudiants se sont transformés en fervents défenseurs des jeunes. C’est dans cette période qu’on entend toutes sortes de plans, de politiques, de stratégies pouvant sortir la jeunesse de l’impasse dans laquelle elle se trouve : le manque d’emplois, la formation professionnelle, l’éducation. Certains diront même ils sont le parti des jeunes.

Les jeunes multiplient les marches après les elections pour la prise en compte de leurs préoccupations
Les jeunes multiplient les marches après les elections pour la prise en compte de leurs préoccupations

Il est normal et bien-pensant de placer la jeunesse au centre de sa stratégie de campagne étant donné que les jeunes constituent plus de moitié de la population. Mais il est encore mieux de penser à ces jeunes au-delà des élections. Une chose est d’être élu mais une autre est de travailler à l’épanouissement de toute la population burkinabè et des jeunes en particulier. Très souvent nos politiciens ne se souviennent de leurs promesses qu’à l’approche des prochaines élections. C’est là le malheur de la jeunesse burkinabè et même africaine. Elle ne sert aux dirigeants que pour les échéances électorales. La jeunesse pour eux, c’est juste un « bétail électoral». C’est avec respect et considération que ces politiciens vont vers les jeunes pendant les campagnes électorales, mais c’est par des gaz et des coups de matraques et même des réformes inappropriées qu’on les remercie. Les jeunes aujourd’hui attendent plus que de simples déclarations ou de plans. Il faut des actes plus concrets.

Il est donc temps que les dirigeants s’occupent de cette jeunesse qui, comme on le dit, est l’avenir de chaque pays. Une jeunesse mal formée, malade, et sans emploi ne peut contribuer au développement de son pays. Et la Camerounaise Marie Tamoifo Nkom l’avait déjà dit lors du 23e sommet Afrique- France : « Nous sommes dans l’urgence, dans l’obligation d’avancer. Si les politiques ne s’occupent pas de la jeunesse, le vent du changement, en contexte démocratique, conduira la jeunesse à s’occuper des politiques afin que les engagements aient un sens », avait-elle martelé à la tribune du sommet. Aujourd’hui encore beaucoup de pays africains sont toujours dans cette situations.


Le vélo, le cheval moderne des Burkinabè

« O kutaamo ». C’est ainsi qu’on appelle le vélo dans ma langue maternelle. Cela signifie « le cheval en fer » en gulmancema. Cette langue est parlée surtout dans la partie est du Burkina Faso. Cette appellation, à elle seule, montre comment  ce moyen de locomotion a pris place dans la vie des Burkinabè. Aujourd’hui le vélo occupe la place qu’occupait le cheval dans la vie de nos grands-parents. Le vélo est omniprésent dans la vie du Burkinabè. L’un des plus grands cadeaux qu’un enfant attend c’est certainement un vélo.

Photo Slatesafrique.com Le vélo est adapté pour tout le monde.
Photo Slatesafrique.com
Le vélo est adapté pour tout le monde.

Un usage diversifié du vélo

L’usage du vélo a pris diverses formes au pays des hommes intègres. C’est sur ce moyen de locomotion que le petit garçon ou la petite fille part à l’école, dans les zones urbaines comme rurales. Les enfants qui se déplacent à vélo pour aller à l’école sont nombreux. Cet usage est encore indispensable dans les zones rurales du Burkina Faso. Les élèves peuvent parcourir plusieurs km pour rejoindre leurs écoles, au primaire comme au secondaire. Pour ces enfants le vélo devient le moyen de déplacement le plus adapté. Et surtout le disponible car moins cher et plus facile à entretenir.Il ne demande pas de dépenses, notamment pas de carburant. C’est également avec son vélo que le paysan rejoint son champ très tôt le matin, en saison pluvieuse. Quand il revient le soir, c’est avec ce même vélo qu’il transporte du bois pour sa femme. Et en saison sèche, c’est au moyen de sa bicyclette qu’il parcoure les marchés des villages environnants pour faire son petit commerce. Il transporte alors friperie, cola, sel ou autres marchandises afin de les vendre, village après village. L’utilité du vélo en milieu rural est devenue même un fait de socialisation. Il y a quelques années de cela, certains villageois partaient travailler dans les pays voisins comme la Côte d’Ivoire ou le Bénin, afin de s’offrir ce moyen de locomotion.

Évènements sportifs liés au vélo

Le vélo occupe une place primordiale dans la vie du Burkinabè. Il est rare de trouver une famille burkinabè sans bicyclette. Cet usage du vélo dans le pays a contribué à l’appellation de la capitale, Ouagadougou : la capitale des engins à deux roues.

L’amour et la pratique du vélo au pays des hommes intègres ont favorisé l’émergence de sports comme le cyclisme. Le pays organise, depuis 1987, l’un des plus grands événements sportifs africains : le Tour du Faso. Chaque année des équipes venues des continents africain et européen parcourent les villes et les campagnes du pays. Le Burkinabè Abdoul Aziz Nikiema est d’ailleurs le vainqueur de la dernière édition, celle de 2013. Les caravanes du tour du Faso reçoivent toujours un bel accueil de la part des populations des localités traversées. En plus du Tour du Faso, d’autres compétions de vélo sont organisées à travers le pays. C’est le cas du championnat burkinabè de cyclisme.

Le commerce

La forte demande de la population en vélo est aussi une bonne affaire pour les commerçants. La marque Peugeot n’a plus son monopole d’antan au Burkina Faso. Aujourd’hui on trouve une grande variété de marques de vélo au Burkina Faso. A cela s’ajoute les vélos dits « Au revoir la France ». Ce sont des vélos usés mais qui sont appréciés par les cyclistes burkinabè. Ils ne sont pas très chers, en général, mais très résistants et pratiques selon l’objectif visé. Les vélos paniers ont fait leur apparition au Burkina, il y a quelques années. Aujourd’hui, ces vélos ont acquis la sympathie des Burkinabè.  Aux débuts réservés aux femmes, aujourd’hui les « vélos paniers » plaisent aux hommes aussi. Ils sont accessibles: autour de 30 000 francs CFA.

Aujourd’hui, le Burkinabè peut s’offrir un vélo sans trop de difficultés. Le prix du vélo baisse année après années grâce à leur multiplicité. Malgré tout, ce sont les commerçants qui se frottent les mains.


Visite d’un site d’orpaillage: « il y a l’or ici »

Nous sommes à environ 3 km de la ville de Djibo, dans la région du Sahel au Burkina Faso. Cette région est réputée pour ses nombreux sites aurifères. On peut citer facilement Essakane, Enatan qui font l’objet d’une exploitation industrielle.  Mais là où je me rends, c’est plutôt une exploitation artisanale. L’homme essaie par tous les moyens d’extraire le métal jaune. Ici on ne pense pas aux risques. On reste positif, et espère qu’on sortira indemne un jour de son trou, d’une profondeur de plusieurs dizaines de mètre. Et surtout qu’on sortira avec de l’or pour enfin sortir de sa misère séculaire parce qu’on est certain « qu’il y a l’or ici ».

Les femmes aussi sont presents sur le site souvent avec leurs enfants
Les femmes aussi sont presentes sur le site souvent avec leurs enfants

L’entrée

Je suis à l’entrée du site. Ce lieu qui, quelques jours avant, ne recevait presque pas de visite grouille de monde. C’est tout un village qui s’est constitué au versant Est de la colline. La cause, c’est que « l’or y a fait son apparition ». Alors on afflue des quatre coins du pays pour « tenter sa chance », dit-on. Je me rends compte que l’entrée du site c’est plutôt le centre des « affaires ». C’est là que les marchants se sont installés. Celui que je vois le premier, un vendeur d’eau chaude. Oui en cette période où il fait encore froid au Sahel, c’est lui qui offre l’eau chaude à ceux qui sortent des trous. Ils leur donne l’eau mais aussi met à leur disposition des toilettes de fortune. Je continue ma visite et je croise une dame, Alima. A la question de savoir si elle gagne l’or, elle répond : je ne monte pas chercher l’or, je suis là pour vendre mon riz. Et ça marche un peu. Je comprends par-là que son commerce marche très bien. Les commerçants ne disent jamais que tout va bien surtout pas à des inconnus. Peut-être que la mairie entendra ? Son voisin est beaucoup plus coopérant. Salif, une vingtaine d’années, son travail est « simple » : « laver le sable et extraire l’or ». Mais il faut passer par plusieurs étapes.Il essaie de m’expliquer la procédure. Moi je trouve ça long. Étonné de mon ignorance quant à ce travail, Il décide de me faire démonstration. Il saisit alors un des tapis sur lesquels il lavait le sable et il verse la boue dans une eau. Puis dans une autre plus propre visiblement. Avec un plat, il réussit à séparer la boue. Et j’aperçois des débris de couleur jaune. Plus besoin de poser la question, c’est l’or. Mais que pour cette « poussière jaune te rapporte il t’en faut beaucoup » lui dis-je. On me fait signe que ce n’est que le premier tapis. Je comprends que « l’or est là ».

Photo/J.Lompo Les trous, très proches les uns des autres ne resistant pas aux éboulements
Photo/J.Lompo
Les trous, très proches les uns des autres ne resistent pas aux éboulements

Le centre du travail

Je décide alors d’aller à la source de ce métal jaune. C’est là que se fait le travail le plus difficile.  Il faut creuser plusieurs mètres, souvent les trous atteignent une dizaine de mètres. Là je trouve deux jeunes, parmi la masse. Après avoir travaillé pendant plusieurs heures, ils se sont donné une pause. Notre conversation est rythmée par des coups de pioches des trous voisins. A la question de savoir s’il y a l’or. Ils n’hésitent : « il y a l’or ici ». Mais il y a un problème. « Nous avons atteint une roche. C’est après cette roche que l’on trouve l’or. Mais la force humaine dépasse cette roche difficilement. Et le travail n’avance plus », M’ont –ils répondu, fatigués et couverts de poussière. J’ai compris qu’ils veulent utiliser les dynamites pour leur faciliter le travail. Les trous sont proches les uns des autres. L’utilisation de ces dynamites peut provoquer des éboulements et causer des morts. C’est le lieu le plus dangereux du site. On pourrait même tomber dans un trou si on n’y prend garde. Mais c’est là aussi que je vois des enfants aidant leur parents ou faisant du petit commerce ou encore mendiant. Mohamed, une dizaine d’années, vend de la cola. Il a quitté l’école et soutient que c’est mon père lui a obligé. Il faufile entre les trous et fait son commerce sur le site, comme les autres. Non loin de là, une fillette aide sa maman à concasser des morceaux de pierres à la recherche du même métal.

Pour l’instant les autorités n’ont pas permis aux orpailleurs d’utiliser les dynamites à cause de la dangerosité de ces explosifs. Mais ceux-ci vont-ils garder leur mal en patience et ne pas dynamiter la roche ? Rien n’est sûr. Chaque plusieurs personnes meurent dans des éboulements de trous à la recherche de l’or.  Et nombres d’élèves abandonnent les classes pour l’or. Ma visite s’arrête là.

Mais sur le chemin de retour on m’apprend aussi d’autres activités moins officielles se dérouleraient sur le site à la tombée de la nuit. Alors que j’étais en train de tracer ces lignes, on apprend qu’un autre filon a été trouvé. Et là, des explosions de dynamites ont été entendu. Ces sites d’exploitation artisanale sont souvent sources de beaucoup de dangers pour ceux qui y travaillent surtout les enfants. Exploitation, abus sexuels et consommation de drogue sont légion dans ces sites. Mais rien n’arrête un orpailleur pourvu qu’«il y ait de l’or ici».


Mes vœux de 2015: Une autre Afrique

L’Afrique est considérée, à tort, comme le continent de tous les maux. La guerre, la famine, les maladies ont fait parler d’elles plus que ce que le continent noir a de bien. Pour moi, l’Afrique a plus que tout cela. Mon souhait c’est qu’à partir de cette année 2015, l’Afrique commence à manifester ce qu’elle a de meilleur.

Une autre Afrique. C’est mon vœu pour tous les pays du continent noir. Une Afrique dans laquelle les maladies, les conflits ne sont plus le quotidien de ses habitants. Mon vœu pour cette Afrique, c’est de voir Ebola éradiquée. Que tous les pays touchés par cette maladie infernale se voient libérés et soulagés. Que la crainte, l’angoisse et la psychose que cette maladie a semées dans les esprits des populations africaines disparaissent. Je souhaite que les familles endeuillées par cette maladie soient consolées et restaurées.

2015 est une année pleine de defis mais aussi d'espoir
2015 est une année pleine de defis mais aussi d’espoir pour le continent africain

Mon vœu c’est que les dirigeants africains fassent preuve de responsabilité dans la gestion des affaires de leur pays. Qu’enfin ils décident de travailler pour le bien des populations qui les ont portés au pouvoir. Qu’ils aient une considération pour leur peuple outre que celle de « bétail électoral».

Mon vœu, c’est aussi de voir les populations africaines vivre en paix les unes avec les autres au cours de cette année 2015. Que plus jamais elles ne se laissent entrainées dans des conflits politico-ethniques ou religieux. Je voudrais que la République centrafricaine connaisse une paix durable. Que partisans des différents camps posent les armes et construisent ensemble leur pays : la République centrafricaine. Je souhaite que les frères maliens s’entendent une fois pour toutes. Qu’ils trouvent une solution afin que les fils et filles de ce pays vivent ensemble et se regardent comme citoyens d’une même patrie. Je souhaite que les frères sud-soudanais s’entendent et que l’on aide le Nigéria et le Cameroun à trouver une solution face la menace commune : boko haram !

Mon vœu c’est que cette année 2015 voit des élections libres et transparentes au Burkina Faso. Que la transition se fasse dans les conditions dictées par la charte de la transition et que le pays retrouve une nouvelle dynamique de développement. Un développement dans lequel les enfants du pays seront acteurs et non des victimes.

Aussi mon vœu, c’est que les dirigeants africains écoutent la voix de leur peuple. Plusieurs pays organisent des élections en cette année. Les présidents devraient comprendre qu’ils doivent respecter leur Constitution. Ils ne doivent pas attendre que des soulèvements et des pertes en vie humaine pour respecter une Constitution qui leur a permis de venir au pouvoir.

Enfin une je souhaite une bonne et heureuse année à tous mes lecteurs. Ceux qui m’encouragent par des petits commentaires ou par des « j’aime » ou encore par des tweets.